Auparavant, le miel des essaims sauvages était collecté de manière relativement agressive : un feu était allumé sous l’essaim afin d’enfumer les abeilles. Cela se solvait généralement par la destruction complète de la colonie, un nombre impressionnant de piqures pour le malheureux apiculteur, un risque de départ de feu et un gout de brulé dans le miel.
Pour essayer de palier à ces problèmes et aider la population à produire un miel de qualité, des ruches de type « Ruches kenyannes » ont été offertes à chaque village, et plusieurs personnes ont reçu une formation adaptée et le matériel nécessaire pour collecter le miel dans de bonnes conditions.
Aujourd’hui, ce miel est collecté et vendu dans certains endroits (notamment à Koussan – 750 F la bouteille de 25cl). Vous aurez peut-être la chance de pouvoir en déguster à votre prochain déjeuner dans l’un des campements…
Certains des apiculteurs les plus entreprenants se sont mis en tête de confectionner des ruches en paille, selon les anciennes méthodes traditionnelles… Et ca marche !!